Centre d'Informatique Juridique
Accueil |
Contacts |
Relations Int. |
Signet |
Courriel
ع
|En
|Fr





  

Histoire

L’idée de fonder l’Université Libanaise a vu le jour, pour la première fois, le 11 décembre 1948 à Beyrouth, lors d’un discours prononcé par l'ancien ministre des Affaires étrangères, Hamid Frangié, à l’occasion de la cérémonie de clôture de la troisième Conférence de l’UNESCO. «Le Liban espère voir dans ce lieu une université libanaise dont l’esprit reflète celui de l’UNESCO» annonce-t-il ce jour-là.

La création de l’Université Libanaise est le résultat, dès le 23 janvier 1951, de grands mouvements estudiantins et populaires accompagnés d’une série de grèves générales auxquelles ont participé des étudiants et universitaires majoritairement issus de l’Université Saint-Joseph. Ces mouvements ont donné lieu, par ailleurs, à des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ce qui a contraint le gouvernement à se réunir le 5 février 1951.

Étant donné que l’absence d’une université nationale publique, préservant le patrimoine culturel et scientifique, est préjudiciable à l’indépendance réelle du pays, obtenue en 1946, il a été décidé, en 1951, de concevoir le noyau de l’Université avec la création de l’École Normale Supérieure et l’Institut National des Statistiques sous la direction de Dr Khalil Al-Jorr.

En 1953, le décret n°25 du 26 février, met en place un Centre d'Études Financières et Administratives rattaché par la suite à l'Université et devenu, avec le temps, l’Institut de Gestion et de Finance. Ce décret prévoit, par la même occasion, de modifier la dénomination de l’École Normale Supérieure qui devient l’Institut Supérieur des Enseignants.

La situation de l'Université Libanaise est restée telle quelle jusqu'en 1959. En effet, il a fallu attendre la promulgation du décret n°2883 du 16 décembre 1959 portant sur l’organisation de l’Université et dont l’article premier dispose que l'Université Libanaise est une institution en charge de l'enseignement public supérieur dans l’ensemble des branches et à tous les niveaux. Toutefois, la Loi Organique relative à l'organisation de l'Université, qui confirme l’autonomie académique, administrative et financière de l’Université, n’a été promulguée que le 26 décembre 1967 sous le n°75/67. Par la suite, le travail du corps enseignant a été régi par la loi n°60/70 du 23 février 1970, et le système financier de l’Université par le décret n°14246 du 14 avril 1970.

Depuis sa création, l’Université Libanaise a été présidée par:

- Khalil Al Jorr

(1951-1953)

- Fouad Afram Al-Bustani

(1953-1970)

- Edmond Naïm

(1970-1976)

- Boutros Dib

(1977-1980)

- Georges Tohmé

(1980-1988)

- Michel Assi

(1988-1990 par délégation)

- Hicham Haidar

(1990-1992 par intérim)

- Asaad Diab

(1993-2000)

- Ibrahim Koubeissi

(2001-2006)

- Zouheir Chokr

(2006-2011)

- Adnan Al Sayed Hussein

(2011-2016)

et Fouad Hussein Ayoub depuis 2016.

L'Université a décerné le titre de Docteur Honoris Causa à un certain nombre de chefs d'État et de dirigeants étrangers tels que:

- Le Chah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi

(1957)

- Le roi du Maroc, Mohamed V

(1960)

- Le président tunisien, Habib Bourguiba

(1965)

- Le président sénégalais, Léopold Senghor

(1966)

- L’empereur éthiopien, Hailé Sélassié

(1967)

- Le président roumain, Nikolaï Ceausescu

(1972)

- Le président arménien, Robert Kotcharian

(1999)

- Le président iranien, Seyyed Mohammad Khatami

(2003)

- Le ministre l'Intérieur saoudien, Nayef bin Abdul Aziz

(2009)

- Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad

(2010)

- Le ministre Cheikh Nahyane Ben Moubarak Al-Nahyane

(2016)

- Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier

(2018)

Pour la première fois, à partir de 2009, l'Université Libanaise a remis un Doctorat Honoris Causa à des personnalités libanaises :

Le ministre Fouad Boutros, le ministre Ghassan Tueni, le ministre Leila El Solh Hamadé, le président de l’ordre de la presse Mohammed Baalbaki, le rédacteur en chef du quotidien «Al-Safir» Talal Salman, le gouverneur de la Banque Centrale du Liban Riad Salamé, l’archevêque Grégoire Haddad, l’écrivain et poète Salah Stétié, l’architecte Rahif Fayad, le professeur Philip Salem, et enfin l'artiste Majida Al Roumi.

Facultés et branches

Depuis sa création, l'Université a, progressivement, promulgué des décrets relatifs à la création des facultés et instituts qui ont contribué de facto à son élargissement et à son développement. Par conséquent, l’Université a vu le nombre de ses facultés et instituts s’accroître avec le temps. Elle compte actuellement 16 facultés:

-La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines

-La Faculté de Droit et des Sciences Politiques et Administratives

-La Faculté des Sciences

-L’Institut des Sciences Sociales

-La Faculté des Beaux-Arts et d'Architecture

-La Faculté de Pédagogie (anciennement École Normale Supérieure)

-La Faculté de l'Information

-La Faculté des Sciences Économiques et de Gestion

-La Faculté de Génie

-La Faculté d’Agronomie

-La Faculté de Santé Publique

-La Faculté des Sciences Médicales

-La Faculté de Médecine Dentaire

-La Faculté de Pharmacie

-La Faculté de Tourisme et de Gestion Hôtelière

-La Faculté de Technologie (en coopération avec le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en France)

L’Université Libanaise compte également trois Écoles Doctorales :

-L’École Doctorale des Lettres et des Sciences Humaines et Sociales

-L’École Doctorale de Droit et des Sciences Politiques, Administratives et Économiques

-L’École Doctorale des Sciences et de Technologie

En outre, l’Institut Supérieur des Sciences Appliquées et Économiques (ISSAE-CNAM), en collaboration avec le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) en France, fait partie intégrante de l’Université.

Les facultés et instituts de l'Université sont restés implantés à Beyrouth et en banlieue jusqu’en 1975. Mais, en raison du déclenchement de la guerre civile et des difficultés de circulation et de déplacement dans les différentes régions, l’Université a été amenée à s’implanter au Sud et au Nord du Liban, ainsi qu’au Mont-Liban et dans la Bekaa. Toutefois, les programmes d’enseignement, les règlements des examens, la méthodologie et les diplômes n’ont fait l’objet d’aucun changement dans l'ensemble des branches. Quant à l'administration centrale, autrement dit le rectorat, elle est restée entièrement implantée au sein de la capitale.

Actuellement, plusieurs branches des facultés et instituts de l’Université sont déployées dans plusieurs gouvernorats, à l'exception des Facultés des Sciences Médicales, de Médecine Dentaire, de Pharmacie, d’Agronomie, et des Écoles Doctorales qui sont restées uniquement à Beyrouth.

Avec ses 79000 étudiants, l'UL est devenue, en 2018, l'une des universités les plus importantes et les plus grandes du Moyen-Orient.

Il importe de savoir que l’Université Libanaise est dirigée par le recteur et le Conseil de l’Université. Les facultés et instituts sont, quant à elles, gérées par les doyens et les Conseils d’Unités, et les branches par les directeurs et les Conseils des Branches. Enfin, pour ce qui est du corps enseignant, il exerce ses activités syndicales par le biais de l’Association des Enseignants Titulaires.

Contact Facultés
Magazine de l'U.L
Projets extérieurs
Partenaires
Liens utiles
Description des équipements techniques
Courriel
Responsables du contenu
Aide électronique
Conditions d'admission générales
Join Us


Tous droits réservés © 2024 | Université Libanaise