« Le théâtre me permet de dévoiler ma personnalité, de jouer un rôle et d’écrire des pièces », dit Sarah Bitar, diplômée de l’Université Libanaise (UL), concernant sa passion pour le théâtre.

Titulaire d’une licence en théâtre de la Faculté des Beaux-Arts et d’Architecture (FBAA) - Section 2 de l’UL et d’un master en art dramatique de la Stella Adler Studio of Acting, une école de spectacle internationalement reconnue, Sarah a formé la troupe de théâtre multiculturelle « T.E.A.M » avec des camarades à elle originaires d’Amérique, d’Allemagne, d’Italie, des Philippines et de Grèce. « T.E.A.M » propose des pièces inspirées du quotidien et transmet la voix des expatriés à travers leurs expériences sociales et humaines.

« C’est à la FBAA que j’ai eu l’opportunité de me découvrir en tant qu’artiste grâce à des professeurs éminents, et d’entrer en contact avec un réseau relationnel avec lequel je serai fière de coopérer à l’avenir. », a-t-elle ajouté.

« En raison du manque d’investissement de l’État libanais dans le secteur culturel, je n’ai eu le choix que d’immigrer aux États-Unis afin de réaliser mon rêve, développer ma créativité, et m’ouvrir aux autres. Je ne vois aucun inconvénient à inclure la politique dans mes pièces étant donné qu’elle est ancrée dans nos sociétés », a-t-elle poursuivi.

En 2015, Sarah a travaillé en tant qu’assistante metteuse en scène dans la pièce « Boustan Al Karz » de Carlos Chahine, ou « Champ de cerisiers », et a présenté, en coopération avec le Centre libanais pour l’enseignement spécialisé (CLES), la pièce « Chou Beni Mama », ou « Que m’arrive-t-il maman ? », traitant de l’éducation des enfants présentant des difficultés d’apprentissage.