Trois professeurs de l’Université Libanaise (UL) ont déposé un brevet scientifique, environnemental et sanitaire auprès du ministère de l’Économie et du Commerce sous le n° 11665, le 7 Mai 2019, qui compte parmi les nouvelles réalisations scientifiques et théoriques de l’université.
Ali Shokr et Ali Atwi, professeurs à la Faculté des Sciences, et Jean-Claude Assaf, professeur à la Faculté de Génie de l’UL, en coopération avec Nicola Luca et André Al-Khoury, professeurs à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, ont créé une machine qui élimine les mycotoxines de la nourriture humaine et animale, ainsi que des humains, des animaux eux-mêmes, etc. à l’aide de la matrice « Biofilm », en plus des systèmes d'exploitation affectés à ce processus.
La matrice « Biofilm » est une enveloppe fabriquée par les bactéries, dans laquelle elles se cachent et se protègent des facteurs environnants. Les bactéries utilisées pour fabriquer cette enveloppe sont inoffensives pour la santé humaine et sont naturellement présentes dans certains aliments ainsi que dans le système digestif humain.
Au cours des expériences menées par l’équipe de recherche du Laboratoire de recherche biomédicale de l’UL, il a été constaté que l’utilisation de la matrice de membranes biomédicales dans des applications médicales et industrielles contribue efficacement à l’élimination des mycotoxines cancérigènes.
L'équipe de recherche, composée des professeurs Shokr, Atwi et Assaf, avait obtenu un brevet local en 2017 et remporté plusieurs prix du programme LIRA (Lebanese Industrial Research Achievements) en 2018.
Ali Shokr
Ali Atwi
Jean-Claude Assaf