Les équipes de maintenance et d’évaluation, dont la cellule de crise (LUTF) de l’Université Libanaise (UL), ont continué de travailler pendant un mois et demi dans les zones touchées par l’explosion du port de Beyrouth, selon la carte établie par l’armée libanaise, et ont publié un rapport préliminaire couvrant les zones 9, 10, 11, 38, et 41 :
· 126 cas nécessitant des réparations à domicile ;
· 101 cas de pénurie alimentaire ;
· 99 cas nécessitant une assistance médicale ;
· 97 cas pour qui il est urgent de trouver des fonds pour payer les factures et les dettes accumulées ;
· 66 cas nécessitant des produits d’hygiène ;
· 63 cas nécessitant le paiement des frais d’hospitalisation ;
· 51 cas nécessitant des ustensiles de cuisine ;
· 39 cas nécessitant de lits et d’accessoires de chambre ;
· 38 cas nécessitant des vêtements.
L’équipe d’intervention rapide de la LUTF œuvre, depuis le 9 août 2020, sous la supervision de l’armée libanaise et en coopération avec le département de réduction des risques de catastrophes de la Croix-Rouge libanaise ainsi qu’un certain nombre d’organisations locales et internationales, et comprend des professeurs, des étudiants et des diplômés bénévoles de l’UL, contribuant à :
· Coordonner, gérer et organiser la levée des décombres dans les rues et les quartiers, et aider les habitants à nettoyer leurs maisons des effets de l’explosion ;
· Contribuer à l’inspection des bâtiments endommagés et à la collecte des données détaillées en vue de leur restauration ou reconstruction ;
· Fournir les premiers soins ainsi que des services médicaux et des médicaments aux blessés, et aider les personnes âgées à se rendre dans des lieux ou des hôpitaux sûrs ;
· Fournir des directives sanitaires concernant certains médicaments, y compris ceux traitant des maladies chroniques, et veiller à en procurer grâce aux dons, pour les distribuer à ceux qui en ont besoin ;
· Réalisation une évaluation psychologique complète des personnes dans les zones touchées et collecter des données sur leur état.