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Stratégie de l’Université
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Le nouveau système d’enseignement
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Face aux transformations radicales que connaît l’enseignement supérieur dans de nombreux pays, notamment dans les pays européens, l’Université Libanaise a cherché, au cours des dernières années, à accompagner le progrès mondial et à assurer les conditions d’une renaissance et d’un développement nécessaires pour occuper une place de premier plan au sein des institutions d’enseignement supérieur au Liban et dans le monde. De ce fait, l’Université a constitué de nombreuses commissions académiques en vue de promouvoir le développement de l’Université nationale qui regroupe plus de 65% des étudiants universitaires au Liban et d’accompagner les innovations mondiales dans le domaine de l’enseignement supérieur. Ainsi, l’Université Libanaise se placerait à la tête des universités arabes qui ont adopté la nouvelle structure de l’enseignement supérieur (LMD), à l’instar des universités européennes, notamment les universités françaises auxquelles nous sommes liés par une longue coopération.
L’expérience des années précédentes a, sans aucun doute, fait découvrir certains obstacles et déformations dans l’application du nouveau système LMD au sein de certaines unités universitaires, ce qui a parfois retardé, voire empêché la mise sur pied de ce projet vital, ou encore empêché que ses constituants éducatifs, scientifiques et culturels puissent profiter totalement à l’université. Or, nous portons une conviction inébranlable dans l’importance de ce système et de sa participation au développement de l’enseignement universitaire au Liban de façon durable et continue. Nous croyons aussi en la nécessité de maintenir les canaux de communication et de liaison avec les universités étrangères, dans l’intérêt de nos étudiants. C’est pourquoi, il est primordial d’aller de l’avant pour franchir tous les obstacles qui empêchent la réalisation des objectifs de ce nouveau système, à savoir la promotion de l’activité académique et professionnelle de nos étudiants, et la possibilité de les lancer sur le marché du travail tout en créant les mécanismes qui assurent la qualité de l’enseignement.
Ce nouveau système d’enseignement (LMD) ne peut parvenir à réaliser ses objectifs que s’il existe, chez les gens de l’Université Libanaise, une conviction ferme en l’importance de ce système et la volonté inébranlable d’œuvrer à son implantation et au respect de ses règles de fonctionnement. Tout comme il faudrait entreprendre certaines démarches et procédures qui contribuent à garantir ce succès, parmi lesquelles :
- Organiser des réunions ouvertes avec les corps enseignants, administratifs et estudiantins dans les unités universitaires qui souffrent de problèmes dans l’application du nouveau système d’enseignement.
- Etablir une communication ouverte, dans une attitude compréhensive, avec les enseignants réticents au nouveau système d’enseignement afin d’impulser un changement réel et positif dans leur manière de voir sans hésiter à recourir aux experts locaux et étrangers dans ce domaine.
- Revoir les diverses méthodes d’enseignement dans le but d’abandonner la logique de « gavage » et se diriger vers l’autoformation et le développement des potentiels de l’étudiant afin de promouvoir ses chances de réussite académique et professionnelle.
- Assurer les infrastructures nécessaires : des bâtiments universitaires, des laboratoires modernes, des bibliothèques fournies, afin de permettre à l’étudiant de jouer un rôle fondamental dans la formation de son bagage cognitif.
- Il est indispensable que les cursus et les programmes accompagnent l’évolution des conjonctures économiques et sociales, tout comme il faudrait les relier au marché du travail afin de promouvoir les opportunités d’insertion professionnelle de l’étudiant.
- Eviter les mono-trajectoires dans la construction des cursus et des programmes et adopter des trajectoires souples qui offrent à l’étudiant un bagage cognitif dans plus d’un domaine de spécialisation.
- Activer le rôle des commissions d’orientation académique dans chaque unité universitaire, et réactiver le rôle des commissions des cours communs ou semblables, entre les différentes unités universitaires.
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