Dans le cadre d’une collaboration franco-libanaise, la première étude nationale par des outils moléculaires avancés pour la propagation de la bactérie de tuberculose, chez les citoyens libanais et les résidents non libanais, a donné lieu à l’identification de souches sensibles et résistantes aux médicaments. Cette étude, qui est d’une grande importance, a révélé les trois premiers cas de tuberculose (XDR-TB) au Liban, comme l’ont confirmé les laboratoires de l’OMS en Italie.

L’étude fait partie d’un doctorat en cotutelle entre l’École doctorale des Sciences et de Technologie à l’Université Libanaise, le Laboratoire de microbiologie de la santé et de l’environnement de l’Université libanaise, le Centre Azm de recherche botanique, le Centre d’infection et d’immunité de Lille à l’Institut Pasteur. Elle a été menée en collaboration avec divers organismes de santé locaux et internationaux, tels que le Programme national de lutte contre la tuberculose du ministère libanais de la Santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Les résultats de cette étude ont été publiés sur le site Internet de Emerging Infectious Diseases, une revue de renom du Center for Disease Control (CDC) aux États-Unis. Cette étude a également été sélectionnée pour la version papier de la publication de la Journée mondiale de la tuberculose qui aura lieu le 24 mars.

https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/25/3/18-1375_article