Un groupe de professeurs et d’étudiants, du département d’arts et d'archéologie de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) à l'Université Libanaise, a découvert de nouveaux vestiges à Wadi Arbin, Aandket (Akkar) datant de l’époque romano-byzantine. Cette découverte pourrait reconstituer toute une époque à Akkar, une région stratégique reliant la côte libanaise au territoire syrien.
En vertu de l'accord signé entre l’Université Libanaise et la Direction générale des antiquités du ministère de la Culture, le groupe a débuté ses travaux à Akkar, en avril 2018, sous la supervision du chef du département d’arts et d'archéologie de la FLSH - section 4, Pr. Joanna Chahoud. Le mois dernier, le groupe a découvert, à Wadi Arbin, d’anciennes maisons à deux étages dont le premier étage servait de réserves et de presses à olives, tandis que le deuxième étage servait de logement. En outre, le groupe a découvert des vestiges de trois églises, des tombeaux sculptés dans la roche, des poteries en verre ancien et des pièces de monnaie.
La phase finale du projet, entrepris par l'Université Libanaise pour une durée de trois ans, comprend la restauration et la réhabilitation des sites archéologiques découverts.
Pr. Chahoud précise que le projet est financé par la municipalité d'Aandket. Des demandes seront toutefois présentées à l'UNESCO et aux ambassades étrangères pour augmenter le financement et exploiter l'une des presses à olives découvertes, plaçant ainsi Akkar sur la carte touristique du Liban.
Il convient de noter que la nouvelle découverte sera publiée, dans les deux mois à venir, dans le Bulletin d'archéologie et d'architecture libanaises (BAAL) publié par le ministère de la Culture.