Le président de la République, le général Joseph Aoun, a affirmé son soutien à l'Université Libanaise et sa détermination à résoudre les problèmes dont elle souffre dans l'intérêt de l'enseignement universitaire au Liban et à préserver son rôle, soulignant la nécessité de maintenir l'Université Libanaise à l'écart des affrontements politiques et sectaires.

Le président Aoun a exhorté l'université à maintenir la réputation et le rang qu'elle a acquis au niveau local et international, estimant que c'est un honneur pour le Liban.

Le discours du président Aoun a été prononcé lors de sa rencontre avec le Recteur Bassam Badran, à la tête d'une délégation de doyens, de directeurs, de professeurs et d'administrateurs de l'université, qui l'ont félicité pour son élection à la présidence de la République.

Discours du Recteur Badran

Au début de la rencontre, le Recteur Badran a prononcé un discours :

« Je suis heureux et honoré, en mon nom et au nom du peuple de l'université, y compris les doyens, les directeurs, les professeurs, les administrateurs et les étudiants, de vous féliciter à l'occasion de votre élection en tant que Président de la République libanaise, qui reflète la grande confiance que le peuple libanais place dans votre sagesse et votre direction avisée, dont nous avons fait l'expérience tout au long de votre parcours national.

Notre université, qui pour la première fois a mis en pratique une nouvelle stratégie pour se transformer en une université scientifique et de recherche productive et avancée, répond à ce que vous avez mentionné dans votre discours de prestation de serment.

Nous avons commencé à travailler sur l'usine d'électronique sur le campus universitaire avec une équipe complète de l'université, une expérience qui n'a pas été osée par les grandes universités. Selon le classement mondial des universités QS 2025, l'Université Libanaise s'est classée première sur le plan académique et professionnel au niveau national et nous avons préparé un programme complet de transformation numérique à l'université. »

Il a ajouté : « Notre université est encore confrontée à de nombreux défis qui nécessitent votre soutien pour répondre aux aspirations de la jeunesse libanaise. Il s'agit notamment de soutenir la structure académique et administrative en permettant l'approbation d'un dossier de congé sabbatique qui répond aux besoins urgents et en autorisant la tenue d'examens pour la titularisation des employés de l'université.

L'université a un besoin urgent de stabilité académique qui nécessite la nomination de doyens authentiques dans les plus brefs délais afin de permettre à l'université de retrouver ses pleins pouvoirs ».

Le Recteur Badran a conclu : « L'Université Libanaise est l'université de tout le pays et croit que votre soutien continu renforcera sa capacité à réaliser sa vision et à contribuer à la renaissance et au progrès du pays sous votre sage direction ».

Réponse du président Aoun

Le président a répondu en souhaitant la bienvenue à la délégation, en la remerciant pour ses félicitations, en soulignant la nécessité d’« investir dans la science », en faisant l'éloge du niveau élevé des diplômés de l'Université Libanaise et en soulignant la détermination à résoudre les problèmes dont elle souffre dans l'intérêt supérieur de l'enseignement universitaire au Liban.

Il a déclaré : « Je souhaite que l'Université Libanaise retrouve sa position naturelle et je vous demande de la tenir à l'écart des problèmes politiques, sectaires et confessionnels, afin de préserver la réputation que vous avez acquise, en particulier votre classement au premier rang mondial en ingénierie pétrolière, parmi les 150 premières universités en pharmacie et sciences pharmaceutiques, et parmi les 300 premières universités en ingénierie électrique ». Il a ajouté : « C'est une question de fierté pour le Liban ».

Le président de la République a ajouté : « Il n'est pas seulement important de réaliser des exploits et d'atteindre les plus hauts rangs, mais plus encore, il est important de les préserver et de les multiplier. Nous sommes à vos côtés pour atteindre vos objectifs. J'ai bon espoir que vous saurez tenir l'Université Libanaise à l'écart des affrontements politiques, sectaires et confessionnels ».

Il a conclu : « Mes yeux resteront rivés sur l'université pour l'aider et nous ne faillirons pas, c'est notre devoir ».

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