Entre Tripoli, au nord du Liban, et Paris, la capitale française, est née la brillante carrière de Nadine Adra, diplômée de l’Université Libanaise (UL).

Nadine Adra a entamé son parcours académique, avec distinction, lorsqu’elle a remporté, au cours de ses études secondaires, en 1990, le prix littéraire Mary Haskell sur « Le rôle de la femme dans les œuvres de Salma Haffar Kouzbari », et obtenu, en 1996, son diplôme d’ingénieur en génie civil de la Faculté de Génie (FG) – Section 1 et sa licence en langue et littérature arabes de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) - Section 3 à l’UL. En 2001, elle obtient un doctorat en énergétique de l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon, qu’elle complète, en 2013, par un Executive MBA de l’École de management de Lyon (Emlyon) et l’École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales (ESSEC).

L’experte auprès de la Commission Européenne et conseillère du commerce extérieur (CCE) compte à son actif plusieurs postes de responsabilité au sein de sociétés françaises et internationales telles que Total et EDF, ou encore de grands projets axés sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Fondatrice des premières sociétés françaises spécialisées dans le bâtiment durable, Nadine Adra occupe, actuellement, le poste de directrice régionale au sein de l’Association Technique Énergie Environnement (ATEE) qui s’engage pour faire progresser la maîtrise de l’énergie et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

En guise de reconnaissance pour sa réussite dans le développement de la recherche énergétique, des questions climatiques et des bâtiments durables, Nadine Adra a obtenu la nationalité française et reçu le Prix de l’énergie durable de l’Union Européenne, en 2009, le Prix femme sur le marché international des Trophées Femmes de l’économie, en 2014, et le grade de chevalier de la légion d’honneur au titre du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en 2017.

En 2014, la lauréate a contribué au lancement d’une « plate-forme de formation » sur l’utilisation des technologies de l’énergie solaire à l’Institut de recherche industrielle (IRI), au Liban, et développé la première étude du projet de production d’énergie solaire par le toit de la rivière de Beyrouth.

Nadine Adra : « L’UL forme de nombreux spécialistes travaillant et se distinguant au Liban et à l’étranger. Pour cette raison, elle mérite d’occuper une position avancée et d’évoluer en fonction des avancées technologiques. La FG m’a doté des connaissances requises afin d’intégrer des universités françaises de renom et la FLSH m’a permis d’écrire et de publier, plus tard, un certain nombre d’ouvrages. »

« Malgré la distance, le Liban reste présent dans mon cœur et mon esprit, surtout lorsque je me sens apte à mettre à profit mon expérience internationale en vue de le développer et créer de nouvelles opportunités d’emploi, tout en donnant aux Libanaises l’occasion de jouer un rôle clé dans tous les domaines. » ajoute-t-elle.

Nadine Adra donne, de temps en temps, des conférences en France et au Liban, car elle est convaincue de la nécessité d’échanger des expériences et de transférer de nouvelles connaissances aux étudiants.

Il importe de signaler que Nadine Adra poursuit actuellement des études en psychothérapie.